Suite à mon article sur mes programmations 2018-2019, j’ai pu discuter avec plusieurs collègues d’instagram et plus particulièrement avec Priscilla.pmfg (rendez-vous sur son blog pour mieux la connaître) sur les différences entres les termes « programmations » et « progressions ».
Visiblement, d’une académie à l’autre, d’une circonscription à l’autre, d’un ESPE à l’autre et même d’une école à l’autre, ces deux termes ne signifient pas les mêmes choses.
Voilà donc un petit récapitulatif de ce que j’ai pu apprendre à l’IUFM (« je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître » ;-p) sur le sujet, que j’applique donc encore aujourd’hui et qui explique pourquoi j’ai appelé ces documents des « programmations ».
« Pour retenir les termes, rien de plus logique. On programme des notions. On fait progresser des élèves. L’inverse n’est pas possible. »
C’est là la phrase qui m’avait particulièrement parlée. Cette phrase (et celles qui suivent) n’est pas de moi mais d’une PEMF dont j’avais pu observer la classe plusieurs fois durant mon cursus et qui intervenait également à l’IUFM. (Elle a fait partie des personnes motivées et passionnées que j’ai pu rencontrer dans mon parcours et qui m’ont permis de ne jamais baisser les bras. MERCI à elle et à tous les autres aussi d’ailleurs !)
Sur ces mots, elle nous avait présenté ses programmations et ses progressions en nous les définissant ainsi :
–Une programmation, c’est « programmer » les différentes notions sur l’année dans chaque discipline. (Ex : Pour la grammaire : étudier la phrase en période 1, le nom en période 2 …)
– Une progression, c’est l’organisation précise des étapes d’apprentissage dans le but de faire « progresser » les élèves. Celle-ci s’articule donc autour d’une période ou même d’une séquence.
« Les faire progresser, c’est là la demande de notre hiérarchie et même l’obligation inhérente à notre fonction. C’est ce que nous devons faire au quotidien. »
Je sais que ces définitions ne correspondront peut-être pas à ce que vous avez vous mêmes appris, avec des explications différentes mais certainement tout aussi valables, mais rassurez-vous, vous n’avez pas « faux » !
Déjà parce que quand on a la motivation et l’envie d’exercer notre métier, de se questionner autant sur la signification des termes, on peut être amener à commettre des erreurs, oui, mais jamais des fautes !
D’autre part, parce que ces explications ne se veulent pas être des vérités « vraies », seules et uniques, ni même des définitions justes et immuables.
C’est simplement ce que j’ai appris … jadis … naguère … autrefois ! ;-p
Peut-être est-ce faux d’ailleurs et dans ce cas, je l’excuse sincèrement de vous avoir fait perdre autant de temps à lire un article inutile ! 😉
Pour ma part, je dois malgré tout avouer que j’apprécie vraiment cette version d’explication parce que sa philosophie me parle, surtout pour le terme « progression » qui recentre tout ces documents professionnels sur le seul élément qui mérite vraiment de retenir toute notre attention : l’élève.
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